Rien que six jours nous séparent du démarrage de la CAN 2019 dont l’Egypte sera le théâtre du 21 juin au 19 juillet. A l’occasion de cette édition, notre Equipe nationale compte jouer les premiers rôles et aspire même à en remporter le titre comme elle l’a fait pour la première fois de son histoire en 2004 sous la houlette de Roger Lemerre.
La Tunisie ouvrira dimanche prochain face à l’Angola pour le compte de la première journée de son groupe qui comprend également la Mauritanie et le Mali. C’est un groupe relativement sans grands rivaux, diront certains, mais gare à l’excès de confiance et à la grosse tête face aux équipes africaines quelle que soit leur carrure.
Avant de croiser le fer avec l’Angola, la troupe à Alain Giresse jouera son dernier match de préparation aujourd’hui à Radès contre le Burundi pour les dernières retouches.
La vraie répétition
Jusqu’à présent, la sélection d’Alain Giresse n’a nullement démérité surtout lors de ses deux dernières rencontres amicales livrées la semaine écoulée contre l’Irak (2-0) et la Croatie chez elle (2-1). Et c’est, surtout devant les coéquipiers du ballon d’or, Luca Modric que les Wahbi Khazri, Youssef Msakni et consorts nous ont épatés par la qualité supérieure de leur jeu, alliant la maîtrise de la technique collective conquérante au talent individuel sans bavure de presque tous nos internationaux.
La touche de Giresse y était manifeste grâce à un style direct et culotté par lequel l’équipe cherchait à s’imposer et à avoir le dernier mot.
C’est ce tempérament qui a toujours manqué à notre équipe nationale par le passé.
Tout à l’heure, on voudra que la prédilection offensive soit généreusement confirmée. Car sans cela, on ne pourra jamais postuler pour une place parmi le dernier carré d’as dans cette CAN d’Egypte qui réunira plus d’un prédateur aux dents longues. C’est pourquoi nous pensons que nous verrons nettement plus clair quant à la formation type qui bénéficiera de la confiance du timonier national et à ses choix tactiques d’apparence audacieux (jusque-là).
Une attaque de feu
L’équipe nationale de Giresse marque des buts à chaque match et arrive à s’imposer avec beaucoup de panache. C’est qu’en plus du style offensif, la Tunisie possède une ligne d’attaque redoutable avec le quatuor Khazri, Msakni, Sliti et Badri sans oublier les Khénissi, Srarfi et Chawat. Tout ce beau monde d’attaquants de valeur nous met en droit de croire en une équipe nationale à vocation conquérante qui impose le respect et qui sera, sans l’ombre d’un doute, très redoutée par ses interlocuteurs en Egypte.
D’ailleurs l’on s’attend à ce que la couleur soit annoncée dès aujourd’hui face au Burundi.
Avec au niveau du milieu de terrain la présence de Sassi et Chaâlali comme couvreurs à la générosité confirmée, la défense évoluera avec beaucoup plus d’aisance.
Cette dernière, qui sera essentiellement composée de Moez Hassen dans les bois, Kéchrida, Haddadi, Mériah et Bronn sera certainement d’une efficacité rassurante.
Amor BACCAR